Ici siègent les 4 niveaux de considération permettant approximativement de hiérarchiser et d’unifier la Pensée de l’auteur :
Le 1er Niveau est celui de
la dématérialisation définitive de l’Univers, du Monde et des objets concrets
qui le composent, tous types d’objets confondus. Cette dématérialisation se
réduit et se résume à une Subjectivité
faite d’une Quasi Conscience inscrite
dans les choses ou dans chaque chose, par le biais d’un automatisme sensible
répondant à des stimuli. Néanmoins, tant son concept est étendu, tant il revêt
de pluralités de sens se chevauchant, cette Quasi Conscience reste impossible à
définir ou à qualifier vraiment ; en réalité ce principe mal défini
ressemble parfois à un état, une intransitivité qui tantôt se rapproche d’une
Intention Statique, tantôt s’apparente à une Intuition Très Réflexive et tantôt
ressemble à une « Intelligence d’un Autre Type ».
Si nous sommes persuadés que réside au cœur de l’Univers
et de chaque chose dont est fait le monde, un Principe de la teneur d’une Quasi
Conscience, c’est encore en tant que Conscience Active (ou Presque Pensée) que
nous l’affirmons et le concevons, tout en ajoutant que cette Quasi Conscience
plutôt floue est impossible à définir vraiment, alors même que notre
implication et notre source comme Conscience-Pensée avérée « ne fait pas
de doute ». C’est déjà un paradoxe.
Ce faisant, la surenchère logique pour laquelle nous
sommes tentés est celle d’un Nœud Réflexif De La Conscience Par Effet De Cumul
Paradoxal, conduisant inéluctablement à une spirale infernale pour aboutir à
une circularité tautologique empêchant tout développement de l’Idée, toute
monstration raisonnable sur la durée. Preuve supplémentaire s’il en était, de l’Impossibilité
Aux Choses malgré notre extrême évertuation.
Car, si cette Quasi Conscience inscrite au cœur de l’Univers
est impossible à définir vraiment pour les raisons ci-dessus évoquées, il n’y a
pas de raison que la Conscience Observante ne soit pas elle-même impossible à
qualifier, et ceci à double titre, puisque, selon notre croyance, l’observateur
que nous sommes (observateur = conscience), crée une représentation du Monde. (Comment
l’observateur-conscience peut-il créer une représentation de la chose alpha s’il
s’annule lui-même par son incertitude d’être ce qu’il est ?).
Le 2ème Niveau, un peu plus
élevé que le précédent concerne la Pensée, d’emblée quasi synonyme de
Conscience Active. Cette Pensée pilote Le Monde en tant que les contenus de ce
dernier ne sont que représentés, interprétés ou encore figurés et n’existeraient pas
sans elle, étant entendu que chaque contenu, d'aspect informe avant l’intervention de
cette même Pensée, équivaut à un très, très, très vague quelque chose synonyme
d’un rien presque total que grâce à son extrême réflexivité cette Pensée
permet encore de concevoir.
Cette indissociation Pensée – Univers fait que la
détermination, à la fois subjective et partiellement abstraite qui se dit Quasi – Conscience inscrite dans l’Univers transmigre (pour s’y
confondre momentanément), vers la détermination primitivement abstraite de La
Pensée qui se dit elle-même presque Conscience incluant l’Inconscient
sous-jacent, presque Intuition conjointement, en somme.
Il est à noter que la Pensée n’est pas incluse dans
l’Univers, mais au contraire, qu’elle est le sujet externe qui crée la Chose –
Univers grâce à la représentation qu’elle se fait de la chose originellement
informe, ou encore, grâce aux contenus particuliers qu’elle lui octroie.
Mais en même temps et Paradoxalement, La Pensée forme
avec l’Univers une indissociation permanente, ce qui permet, dans un premier
temps, de décerner à la Pensée - Monde
les attributs communs d’une « Subjectivité –Quasi Conscience ».
Paradoxe Supplémentaire, l’Idée comme élément de base
et constitutif de la Pensée Observante, est elle-même objet d’étude mise à
disposition de cette même pensée grâce à l’extrême et propre réflexivité de
cette dernière en plus de sa plasticité infinie.
Le 3ème Niveau de considération est celui qui prend en
compte la Quasi Conscience comme attribut momentanément réalisé à l’étage intermédiaire,
de cette Pensée – Monde, dont la détermination est de plus en plus abstraite, pour tenter de lui trouver à son tour, une origine
raisonnablement concevable.
Il a semblé à Guy Paradoxe que cette Quasi Conscience était à la fois première et seconde, qu'elle était elle-même sous contrôle, qu’elle était voisine d’une « Intelligence
Programmatique » située en amont de Chaque Idée intégrée dans la
succession pour former la chaîne du discours et finalement structurer la
Pensée.
Il a semblé à Guy Paradoxe que cette Quasi Conscience – Intelligence Programmatique structurant
la Pensée - Monde, était affiliée à un Prédéterminisme
Universel d’origine inconnue, "autrement dit affiliée à un système automatique doué de sensibilité". Cette Conscience voisine d’une Intelligence
Programmatique à la fois bonifiante et maléfique dont la projection visuelle
phénoménale peut paraître fascinante au premier regard, tant ses fonctions sont
ingénieuses, coordonnées et hiérarchisées pour réaliser un projet collectif
harmonieux, est tout à fait comparable à celle qu’on observe dans le
fonctionnement et la répartition des rôles d’une ruche ou d’une termitière.
Une fois établi et acté ce Prédéterminisme Universel d’Origine
Inconnue et du fait même de cette dernière inconnue majeure dépassant l’échelle
humaine, celui-ci revient à reconnaître en boucle l’Impossibilité Aux Choses
(de Tout l’Univers) et de La Pensée En Propre.
Mais c’est aussi par l’indistinction que crée sa
systématique appliquée à chaque séquence que ce Prédéterminisme rend aléatoire
la personnalisation et donc la prédiction de l’Idée, c'est de la sorte qu’il entrave alors l’autonomie ou encore l’expression de la possibilité de
cette dernière.
Et précisément, si la chose n’est qu’un Prétexte De La
Chose ou Chose Prétexte, la Conscience de La Chose est en même temps Conscience
de la Non Chose. Dans cette perspective, « par sensation et intuition »,
la Conscience peut donc voir et dire, en silence dans son intériorité,
spontanément, par exemple et en ultime instance, que La Pensée Est Une
Dynamique, Un Presque Mouvement dont la flèche se contrarie en permanence.
Or, La Conscience c’est déjà le socle de la Pensée Effectrice.
Il y a dès lors, ici, circularité du « Cogito dans son sens extrapolé »
en même temps qu’une circularité vicieuse de l’Être …. ou de l’Être Des Choses…
Le 4ème et dernier niveau de
considération permettant à l’auteur d’Unifier Sa Pensée réside dans
la Convergence de ce Prédéterminisme Universel d’origine inconnue indexé à
« La Pensée – Monde Accessible », avec sa Philosophie Du
Doute plaquée, elle, sur un au-delà supposé et inatteignable de l’Univers
Sensible.
Il y a dans cette grande affaire là, la
réalisation d’une prouesse extraordinaire, celle d’un Colossal Paradoxe.
La mise à rude épreuve du précepte
logique sur la durée a permis à l’auteur, logicien expérimenté, de « démontrer » in fine
l’Impossibilité Aux Choses incluant La Pensée Elle-Même, et le bien-fondé de La
Philosophie Du Doute ; ce faisant, de façon coextensive et par le jeu même
de cette longue « théorisation », de montrer, même si c’est à la
marge, le contraire, La Possibilité Aux Choses donc. Guy Paradoxe se déjuge
sans se déjuger et porte parfaitement bien son nom de scène.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
L'auteur sera heureux de recueillir votre commentaire substantiel à l'exclusion d'une formule de trois mots qui est sans intérêt.