93. In Fine, l’Impossibilité Aux Choses, à la Pensée Elle-même et comme véhicules potentiels d'un déterminisme positif.






           Une grande idée ne peut  prendre corps, être soumise à l’étude, s’enraciner dans un esprit localisé, que selon un principe aléatoire.



            Si on énonce, on claironne à la cantonade «L’Impossibilité Aux Choses incluant La Pensée »,  cela n’aura pas d’impact. C’est un point de vue assez répandu qui s’il n’est pas très accompagné n’attirera pas a priori l’attention du philosophe aguerri, car cette affirmation a déjà été maintes et maintes fois célébrée dans le passé par les poètes et on lui prête une appartenance en même temps qu’une situation plutôt ponctuelle ou éphémère émanant de certains sujets mélancoliques enclins à la fragilité existentielle portée par quelques poignées d’individus saupoudrées à la surface du globe.


           Par contre, ce même point de vue prend une toute autre dimension s’il est solidement proposé selon un copieux faisceau d’arguments pertinents pour pouvoir convaincre un peu plus, ou à minima être pris au sérieux en tant que logiciel placé au service de la Philosophie, et ce à partir d’une source cogitative « sérieuse », de type rationnel, voire de type rationnel hyperbare.


            Pourquoi affirmer, tout de go, l’Impossibilité Aux Choses et à La Pensée proprement dite, au-delà de la phénoménale capacité apparente de cette dernière ?

            Nous dressons ce constat global et synthétique an conclusion de notre étude approfondie, très au-delà des fourmillantes possibilités aux choses pensées séparément, localement, à petite échelle séquentielle.



            Le premier point de confirmation de cette affirmation réside dans la Contradiction Ordinaire précisément située à tout instant (en sus des paradoxes innombrables),  dans les choses ou dans chaque chose et même jusque dans la substance de La Pensée en Propre.


 Les Sciences elles-mêmes sont structurées pour se contredire dans  leur propre chair : chaque discipline passe son temps saturé de beaucoup de sueur à échafauder des théories parfois fort géniales qu’elle balaie ensuite au profit de nouveaux corpus sous-tendus par le renouvellement des paradigmes ; processus confirmant le caractère substitutif et non cumulatif du Savoir. C’est l’histoire du puits sans fond. (cf. article 4 : Vérité ou Artefact ; annexe d’ « Automorphisme Permanent ».)



En outre, ce qui à la base fonde une théorie lambda, ce ne sont pas les liens cachés entre les catégories établies, mais c’est le principe manichéen de causalité. La cause est sensée produire un effet. Or l’esprit du chercheur placé en  recherche de « la cause pertinente », à un instant donné, flashe sur le fait saillant synonyme de la cause qu’il découvre sans pouvoir se rendre compte, à cet instant précis de la révélation ou de ce qui, chargé d’émotion, lui saute aux yeux, que ce fait saillant disant la cause, est déjà en lui-même une multiplicité invisible sous-jacente à ce que ce chercheur croit, subitement et spontanément, dur comme pierre, être le fait définitif de la cause engendrant l’effet, alors qu’en réalité, le fait de la cause est un faisceau hiérarchisé de faits sous-jacents et enfouis dont un seul élément, le plus saillant, mais pas forcément le plus pertinent sur la durée, ressort subitement. Ceci explique aussi pourquoi, le fait de la cause engendrant l’effet ne peut tenir indéfiniment la route et être la preuve de La Vérité pour laquelle s’échine le chercheur epsilon.

Ce processus est aussi en partie à l’origine des corrélations entre les nouvelle catégories nées avec l’effet de la cause ; elles sont synonymes de « conséquences de la cause supposée ».

Il y a là, dans ce phénomène essentiel, un processus invisible équivalent à une prédétermination indexée en amont sur l’idée de cause unitaire, cette prédétermination relevant en définitive de l’Inconnaissable Majeur, de l’Incognoscible comme constante, ou encore comme Invariant Universel.


        A propos des Sciences donc, on assiste ici à la fois au périodique de l’obsolescence programmée et au rituel de l’autocélébration pour la seule autocélébration de la communauté des hommes, comme elle existe ailleurs au fil des calendriers, dans d’autres grands secteurs de l’activité collective. Le titre de notre essai ci-dessus nommé « Automorphisme Permanent » traduit cette autocélébration vidée de consistance (cf. Traduction du titre de l’ouvrage).


          Le deuxième point se situe dans le fait que nous ne croyons fondamentalement pas que Le Monde puisse exister indépendamment et sans un observateur, un sujet donc, autrement dit sans une Pensée elle-même arrimée à une Conscience pour pouvoir le décrire, ou induire une Représentation.

          En tant que Sujet, dans un premier temps, l’observateur crée l’objet. Il est prééminent.

          Si l’observateur vient à disparaître à cause de sa mort physique et « matérielle », le Monde et ses contenus disparaissent avec lui, créant un hiatus. L’impression que le Monde persiste après la mort de l’observateur n’est due qu’à la présence d’un autre observateur situé à un méta niveau scrutateur pour pouvoir affirmer çà une fois pris en compte l’Observant-Monde disparu.


          Ceci prévaut jusqu’à l’apparition sur scène d’une Nouvelle Pensée individuelle (un nouvel observateur) pour réinventer un Monde Décalé Dans Les Contenus. Il y a là un processus immuable.





          Il est à noter ici que le relais, le passage d’un observateur à un autre, se traduit, à chaque fois, par un décalage de la perception du monde et de ses contenus, à cause des caractéristiques intrinsèques individuelles mais différentes dans la forte nuance, d’une Pensée-Entité à la suivante. Partant de là, il y a impossibilité totale d’affirmer la vérité durablement fixée et invariable de Ce Qu’est Le Monde, de Ce Que sont Les Choses qui le composent et par contigüité de l’imparfaite dimension, l’impossibilité de dire la vérité de La Pensée, de ce en quoi elle consiste, La Pensée, comprise, elle, comme une entité non morcelée.


         Or, le simple fait que ce Monde soit à chaque instant décalé dans ses contenus et ses contours, qu'il soit définitivement indiscernable, équivaut pour nous, à un Non Être, puisqu'en étant évincé de la durée il ne permet pas de pouvoir faire un point fixe définitivement non revisitable sur chaque chose dont il est composé, pour que celle-ci soit un Invariant sur la durée trans-séculaire. Le simple fait que ce Monde soit à chaque instant décalé dans ses contenus et ses contours donc, équivaut pour nous à un simple quelque chose d'incompréhensible pour notre besoin inné de savoir, notre besoin à la fois héréditaire et génétique de connaitre, de percer les énigmes. Il y a là un paradoxe incontournable.



         Ce simple quelque chose de « l’ici bas » rejoint celui de l’agnostique indexé à l’au-delà, l’agnostique dont le zèle est d’opposer ce quelque chose au rien absolu, se rapprochant ainsi au point de s’y confondre, avec la Philosophie du Doute dont nous mettons un acharnement presque maladif à défendre le bien fondé en regard de la question d’un au-delà. (cf. Article 92 :  L’Être ou le Non Être Intime de Dieu).

          Notre Philosophie du Doute se place donc au sommet d’une hiérarchie de croyances, juste après notre thèse presque nihiliste non violente de l’Impossibilité Aux Choses incluant la Pensée.


           Le troisième point de confirmation, s’agissant de l’Impossibilité Aux Choses Incluant La Pensée En Propre, réside en ce que Cette Pensée Globalement Humaine que nous nommons aussi La  Fonction Concevante surchargée de ses inextricables tribulations, est « dans ses fondements » éminemment circulaire et tautologique car enroulée sur elle-même, mais aussi et plus encore, « versatile » par absence de véritable flèche spatio-temporelle. Il y a même un cran de considération supplémentaire pour la qualifier de façon plus étroite : 


L'essence intime de la Pensée est d'être une Dynamique, un Presque Mouvement dont la flèche se contrarie en permanence dès son amorçage.      Elle contient donc le doute de son propre bien-fondé. 



          Paradoxalement, tant l’intensité de la focalisation à son sujet est immense, parmi les choses, La Pensée est devenue la seule chose, conjointement au principe du doute entendu lui-même comme objet d’observation, dont on peut, exceptionnellement affirmer, qu’elle échappe à l’hésitation de lui attribuer une désignation intrinsèque qui soit synonyme d’Être « pour de vrai, de vrai, de vrai et la féroce insistance avec ».

          Impossibilité de la Pensée donc, excepté à l’extrême frange, le constat qui en est fait, le Paradoxe Essentiel de cette même Pensée consistant à affirmer sa propre impossibilité et à en faire la monstration sur un mode inférentiel.

           La Fonction Concevante ne peut donc pas, au bout du compte, et à un stade ultime, décrire ou traduire de façon constante Les Contenus Du Monde synonyme ici de tous les contenus de l'univers perceptible....     

           Etant donné la complexité et la difficulté qu'il y a à traduire dans une forme discursive faisant appel à une représentation directement figurative ce phénomène à la fois paradoxal et sorti d'une idée tout à fait révolutionnaire et déconstructiviste, nous engageons le lecteur très spécialisé à consulter notre référent principal, Notre Texte Pilote En Mode Abstrait, ici présent sur internet, l'essai intitulé "Automorphisme Permanent".
  

          Il s’agit, dans le cadre plus large de nos différents textes placés sous la bannière d’une philosophie à très forte connotation ontique, du grand chapitre principal, le cœur du réacteur de nos travaux en somme, consistant essentiellement en une « Phénoménologie De L’Esprit » où sont dilués par hybridation inéluctable, les éléments d’un syncrétisme philosophique régional.

          Le Philosophe-lecteur très attentif, sérieux, patient, sondagier et très spécialisé dans le décryptage de quasi-hiéroglyphes, y trouvera, à travers les foisonnantes circonvolutions de La Pensée En Action, les raisons de cette tautologie, en grande partie due à la polysémie primitive ou première des unités du langage lui-même, alors que ces éléments mis bout à bout pour former la chaîne parlée sont les supports irrédentistes de l’Idée en cours de formulation.

          Le lecteur y trouvera les raisons de cette circularité vicieuse de l’Être, de cette Fonction Concevante que nous venons d’évoquer et dont nous prétendons être les vrais connaisseurs et porte-paroles.



          Le quatrième point confirmant l’ancrage de l’Impossible Pensée-Monde est à rattacher partiellement au troisième point ci-dessus argumenté.

          Cela concerne les Catégories de l’Entendement Humain. Nous mettons sous ce vocable, non seulement les catégories au sens étroit du terme, à savoir les classes d’objets, les typologies, mais encore, tous les éléments d’une langue chargés de donner un sens, comme les définitions, les notions ou les concepts servant de support à l’idée et partant de là, à l’Entendement Humain, par Pensée Catégoriale interposée. 

          Or, les Catégories de l’Entendement sont fausses.

          Selon quelque degré de généralité ou de précision qui permette de les examiner dans la chaîne signifiante et parlée, elles s’épuisent à vouloir donner du sens objectif ; mais parce qu’elles sont frappées du Pluriel Invisible, parce qu’elles sont chacune, individuellement, chargées de la polysémie, parce qu’elles sont incapables de capter l’univocité, parce qu’elles sont « génétiquement » porteuses du Multiple, quel que soit le contexte argumentaire, elles opèrent sur l’Idée, même à séquence réduite, dès son amorçage, une préformation invisible, un préconstruit préjudiciable au sens que celle-ci prétend développer en son sein.

          Les catégories sont donc les vecteurs d’une illusion constante de l’Idée et cette illusion chasse le bien-fondé de la croyance humaine universelle en sa consistance réelle (consistance réelle de l’Idée). 

          Cependant, si les Catégories De l’Entendement sont fausses et avec elles les idées qui les portent, pour autant, elles sont irrépressibles et à peine l’une d’elles est démontée par le roseau pensant que, celui-ci, sur son cours enchaîné, en recrée une autre à peine décalée quant à ses contenus. Il y a là une fois de plus un paradoxe essentiel.  

          Les catégories se recréent donc instinctivement, immanquablement et inéluctablement, selon un processus inné et incoercible, toujours de façon dérivée quant à leur contenu et du seul fait de l’explication logico-rationnelle, ceci dès l’amorçage des idées dont elles sont les supports. 

          Les catégories sont fausses, mais on ne peut finalement pas y échapper, car elles structurent la Pensée productrice de sens, or ce dernier est un élément vital, covalent et coextensif de la vie humaine ; sans « le sens », selon notre expression fétiche, le suicide guetterait à chaque coin de venelle.

          Hors çà, les Catégories, perpétuellement et tour à tour battues en brèche, sont là pour dire encore et toujours l’Illusion et ainsi de suite jusqu’à épuisement de l’Entendement, pour les siècles des siècles, bien sûr.


          Les classes d’objets comme les typologies ou les taxinomies sont fausses du fait de l’arbitraire fondamental inscrit dans le choix des objets, le tri que chaque classe opère pour retenir ou rejeter tel ou tel objet, afin de décider du paquet de ces objets que chacune doit porter en son sein. (cf. Article 95 : Les Conventions et Les Mondes Aléatoires ; site d’Automorphisme Permanent ).

          De leur côté, les simples définitions, les notions ou encore les concepts, sont intrinsèquement porteurs du pluriel et même du multiple invisible. Chacun de ces éléments est préformé, déjà chargé de la polysémie. Il s’agit là d’un préétablissement incontournable, préjudiciable à l’Idée en cours d’élaboration sur le flux enchaîné du discours. 



          Prenons un premier exemple type, la notion d’obscurité.

          « L’expert » qui dit que votre Essai Philosophique est obscur, parce qu’il en a l’apparence, mais l’apparence seulement, et qu’il est composite ou partiellement ésotérique, cet expert-là est un âne.

          Car la notion « obscur » est en elle-même déjà profondément équivoque. Elle présente un double aspect, l’un négatif, l’autre positif. La connotation péjorative est de loin la plus prégnante chez nous, puisqu’elle fait implicitement et par longue imprégnation des milieux littéraires, référence au fameux siècle des Lumières orchestré par la France, siècle qui, entre parenthèse, et depuis l’électrochoc des attentats récemment commis par Daesh à Paris, commence à être revisité par les intellectuels afin de revoir à la baisse notre collectif optimisme naturel et béat. Un changement de « paradigme », très très lentement étalé sur plusieurs décennies à venir commence à poindre à l’horizon, par rapport à l’idée de clarté dont nous étions si fiers.

          « Obscur » est donc marqué d’une très forte connotation négative dans notre culture car il renvoie à notre hantise du noir, ce noir porté également par la mort ou encore, à juste titre, par l’obscurantisme.

           L’expert que nous évoquions recherche donc, dans notre texte, spontanément la clarté, autrement dit un sens directement figuratif qu’il ne trouve pas, essentiellement à cause de sa précipitation à passer sur notre texte, conformément à notre époque, sous nos climats, où les modes de vie se font en accéléré et en surface parce qu’il y a d’autres grouillantes attractions se bousculant au portillon.   

           Ce que n’a pas compris cet expert, c’est que c’est dans l’obscurité « la plus foncée » et par effet de contraste que les objets apparaissent le plus brillant, le plus lumineux du fait même qu’ils ne sont pas directement, eux-mêmes, des sources de lumière  « mais des interprètes de la lumière émise ». L’obscurité (ou même la pénombre) permet donc la lumière. L’obscurité médiatise l’apparition de la lumière ; il n’y a pas de lumière sans obscurité ; mais pour comprendre cela, il faut d’abord savoir ce que vraiment dit : « la fable du lièvre et de la tortue de Jean De La Fontaine ».

          Il y a là bien sûr, un nouveau paradoxe probablement trop subtil pour notre expert d’occasion.


          Par contre, si notre Essai, autant par la forme que sur le fond, fait très indirectement, par analogie, référence à l’obscurité de notre incommensurable Univers Cosmique, dont on sait que la lumière est très minoritairement présente comparée à l’obscurité abyssale, et ce, malgré l’extrême intensité lumineuse diffusée par les amas, d’amas, d’amas de galaxies, composées en partie de dizaines de milliards d’étoiles, si notre Essai donc, est une incitation à penser l’obscurité comme étant la référence cardinale et la constante pour l’humanité, la façon dont il se présente au lecteur et à condition que celui-ci soit suffisamment cérébral et non un simple gros jouissif de la vie, cet essai-là peut devenir une valeur positive : la notion « obscur », alors non seulement  acquière une connotation positive mais elle opère un basculement total pour devenir synonyme de son contraire « la clarté ». Et dans ce contexte oppositif, du coup, cette dernière notion devient synonyme d’illusion de clarté.





          Comme ultime explication pour renforcer notre affirmation selon laquelle l’Idée portée par la Fonction Cogitative, l’idée au sens le plus large, entendue comme représentation abstraite élaborée par la pensée individuelle, est Impossible, prenons deux exemples type consistant à choisir l’énoncé le plus simple, élémentaire, banal ou familier possible afin de les disséquer de façon intime. 
Nous allons voir qu’Invariablement, l’Idée Nouvelle captée par le récepteur est hypothéquée de toute une série de dédoublements de sens invisibles intériorisés par l’expérience antérieure tant de l’émetteur que du récepteur. La véracité de l’Idée Nouvelle est de ce fait discutable et c’est là une raison de plus pour dire l’Impossibilité De La Pensée.


Premier exemple d’énoncé :

        « Il fait beau ». 

        Lorsque j’annonce cela pour confirmer un bulletin de météo. tout récent, instantanément, à première vue, les attributs de ce message- idée  sont fixés. Par contre si sur le plan spatio-temporel on dissèque ce message de près, on se rendra compte qu’en plus d’une suggestion à profiter d’un instant agréable, le ton à la fois déclaratif et péremptoire de ce message synonyme d’objet soumis à l’appréciation d’un récepteur-observateur, renvoie à une totalité en extension du champ physique d’observations en même temps qu’à une durée durable. Il y a là un contenu absolu du message-idée ne se satisfaisant pas de la localité pas plus que de la parcellisation. Mais dans le même temps, de façon coextensive, on assiste au strict contraire, puisqu'au même instant et aux antipodes de la géolocalisation de l’observateur baigné par cette agréable météo., un autre bulletin météo. annonce des précipitations torrentielles.

        Il y a donc, au cœur du contenu de cette information, de ce message-idée, un conflit d’intérêt entre Le Local et Le Global, entre Le Parcellaire et L’Achevé. L’énonciation est déjà, ici, ambivalente, amphigourique ou amphibolique. 
En outre, ce message-idée recèle d’autres inflexions contraires du fait que son contenu est connoté différemment par chacun des récepteurs du panel auquel il s’adresse. C’est ici le contexte prévalant de la représentation humaine puisqu'il s’adresse à l’Imaginaire. 

        « Il fait beau » est un message-idée très imprécis. Il n’indique pas la coloration ou l’accent particulier pouvant être mis sur tel ou tel aspect du ciel, de l’atmosphère ou encore de l’ambiance locale (luminosité, nébulosité de l’air, ciel bleu azur ou au contraire voilé de nuages, température moyenne, etc…). Toutes choses que le récepteur lambda sait pouvoir être prises en compte grâce à son expérience antérieure.

        Ces éléments d’appréciation semblent indépendants du contexte particulier formé par le paquet des récepteurs auquel le message s’adresse. Ces choses absentes forment ensemble ou par des regroupements séparés, un multiple invisible inscrit dans l’Idée pour pénaliser sa prétention unitaire.

        Dire « Il fait beau » n’a pas la même connotation sensible ou sensorielle sur chacun des récepteurs – sujets – observant qui reçoit cette information pour s’en imprégner ou vivre son application. Si vous êtes aveugle, l’idée de sensation bénéfique par le truchement de la seule luminosité, aura peu de prise positive sur vous. Si vous êtes asthmatique, un beau temps associé à une atmosphère plutôt humide, sera un handicap. De plus, selon la saison dont il s’agit, chaque sujet –récepteur interprètera à sa guise le contenu réalisé du message – idée « Il fait beau ». Il y aura celui qui trouvera divin ce jour annoncé dont il profite au cœur de l’hiver, tel autre ressentira comme un supplice d’être exposé à ces heures intenables placées au cœur de la canicule provençale estivale où il séjourne…


        Où est l’Unicité, où est l’Univocité du message dans ces conditions ?  Où se trouve sa réelle consistance ? …  Ceci lorsque l’on sait que le contenu des choses n’existe que par l’interprétation voulue par la Pensée.

       On le voit bien, l’idée-assertion : « Il fait beau » est dans l’absolu plutôt fausse que vraie, autrement dit si de façon plus générale chaque idée placée dans la succession parlée est plutôt fausse que vraie au fil du discours, leur cumul augmente la profondeur de l’erreur, aggrave l’incertitude du contenu de l’Idée quasi-synonyme de la Pensée.  
  

           Deuxième exemple d’énoncé :


         « Aujourd’hui je pars chez ma tante pour manger de la dinde ». Cette expression va tellement de soi, qu’il ne viendrait pas à l’esprit, sauf pour un fou, de devoir la contester. Or, c’est précisément là que se situe le piège. 

          Cette expression fait spontanément ou instinctivement référence à une imminente invitation pour s’adonner à une partie de plaisir gustatif et gastronomique.


          Par contre, si en s’attardant sur l’évènement on freine la cadence du déroulé de la temporalité pour la rendre un peu plus figée et intemporelle, en s’arrêtant quelques instants sur chaque terme de l’énoncé  « Aujourd’hui je pars chez ma tante pour manger de la dinde », il en ira tout autrement et cette archi-incontestable évidence dont nous parlions se transformera chez l’auditeur, elle tendra insensiblement et progressivement vers un doute de plus en plus prégnant, pour aboutir, dans certains cas, à adhérer à notre point de vue indiquant l’ambigüité fondamentale résidant dans toute idée, même la moins composite, même la moins composée ou la moins sophistiquée. 


          « Aujourd’hui je pars chez ma tante pour manger de la dinde ». Le pronom personnel « je » fait appel au libre arbitre. Or, nous ne croyons pas une seconde en la valeur du libre arbitre. Nous pensons au contraire que ce qui décide de l’acte pensé, de l’action imminente ou réalisée, est toujours placé en amont de l’effecteur supposé pour le préempter. Nous disons que ce qui décide de l’acte est invariablement d’origine programmatique et voulu par la Destinée, (sans qu’on puisse en dire plus sur l’origine de cette origine programmatique, car là réside un butoir), ceci en excluant le Sujet Actif pour en faire, au contraire, un Quasi-Sujet Passif et donc, un objet.

          Ce phénomène est selon nous très voisin de ce qui prévaut lorsqu’un passager inscrit sur la liste du vol 320  venant de se crasher accidentellement, ne s’est pas présenté à la dernière minute, à l’embarquement, évitant, grâce à çà de terminer sa vie en petite charpie… 

          On dira alors : « Ce passager a bénéficié d’une destinée favorable » ou encore « C’était inscrit dans le ciel ». 

Il y a là aussi, selon notre croyance, un Programme De La Destinée, un automatisme d’origine inconnue, non maîtrisable par la « Volonté Humaine » entendue comme source unique, primitive ou exclusive du geste, de l’acte indexé à la pensée précédant immédiatement sa réalisation.

          Par ailleurs, le pronom personnel « je »  renvoie au moi profond, à l’individu composé de très multiples facettes contradictoires et plurielles, qui lorsqu’on pousse le raisonnement logique affilié à la Pensée Catégoriale, jusqu’à ses extrêmes possibilités réflexives, aboutit à l’indétermination totale assortie à l’absence absolue d’unité de ce  «je-moi »   présumant une personne unitaire ayant décidé  « d’aller chez sa tante » pour  « un festin de dinde ». (Cf. Art 95 : Les Conventions et Les Mondes Aléatoires ; annexes « d’Automorphisme Permanent » ; chapitre « Mon chien n’est pas mon chien, ma femme n’est pas ma femme, car ils sont tous deux un peu colchique des prés et caillou ».

          Pour préciser un peu plus notre argumentation, reprenons une nouvelle fois l’énoncé : « Aujourd’hui je pars chez ma tante pour manger de la dinde ». Nous l’avons déjà dit, il s’agit pour « Moi » de la perspective imminente de m’adonner à un plaisir gustatif. Hors çà et au-delà de çà il y a autre chose de plus pertinent, mais implicite et caché derrière les apparences d’un simple plaisir gustatif que  « je solliciterais de mon propre chef ».  Car, ce qui n’est pas dit c’est que le fameux plaisir gustatif relevant d’un choix conscient et donc du libre arbitre, est en réalité déclenché, à heures à peu près fixes par un automatisme décidé par la partie inconsciente de mon « identité unitaire »,  celle se rapportant à mon métabolisme qui crée périodiquement cette envie de « manger de l’agréable »  conduisant directement à la sensation de plaisir.

          La partie consciente et la partie inconsciente de l’individu produit ici un dédoublement de ce qu’il est lui-même pour en faire deux entités distinctes non complémentaires, impossibles à unifier dans notre contexte alors que la fonction essentielle de l’Idée est de produire l’unicité, la convergence vers l’Un.


          Quant à la dinde citée dans notre énoncé fétiche, elle est elle-même pénalisée du multiple invisible, puisque, au même titre que ma femme ou mon chien et du fait qu’elle soit un peu colchique des prés ou caillou, elle reste une indétermination pure dont la désignation, cet irrépressible besoin de la nommer, est  artificielle. La chair de ce quelque chose d’indéterminé sert donc de pur prétexte à la mastication et à l’ingestion au moment du « repas »… sic… sic…sic… 


          Cette longue rhétorique-monstration (opposée à la rhétorique futile découlant une fois de plus de l’ambigüité que recèle la définition omega) indique qu’une Même Idée saisie dans sa chair intime et dans son propre projet, possède plusieurs versants divergents et de niveaux d’appréciation différents.

          Au niveau le plus élémentaire il y a le versant grand public de l’idée lambda auquel nous sommes obligés d’adhérer partiellement pour des raisons utilitaires, pour assumer le déroulement du quotidien : (je suis d’accord ou en opposition avec cette idée précise devant être mise en conformité ou non avec ce que doit être son application utile au jour le jour). 


          A ce stade, à ce niveau basique, sur ce versant là, l’idée lambda est presque impossible à déstabiliser, tant la croyance collective et grand public lui accorde une absolue et exclusive réalité d’existence. Résister à cette « absolue réalité » vous fera passer pour un hérétique et vous risquez d’être jeté sur un bûcher. 


          Un deuxième versant de cette même idée lambda, situé à un cran supérieur du niveau basique, est celui de l’interprétation religieuse au sens le plus large, s’agissant d’expliquer les présupposés de l’idée en propre. L’interprétation de « l’événement contenu dans l’idée lambda » fait appel à un dieu ou à son pendant exécrable qu’est satan.


          Un troisième versant de l’idée lambda fait intervenir un « faisceau de causes » un peu plus sophistiquées impliquant une programmation ou une préprogrammation en lien étroit avec un Prédéterminisme Universel d’origine totalement inconnue. C’est notre point de vue philosophique le plus ancré. L’idée lambda, dans sa chair intime, est oblitérée et ne peut dire que très, très partiellement, que très, très imparfaitement ce qu’elle veut signifier car elle n’est pas intrinsèquement univoque.

          On peut encore imaginer un ou deux versants supplémentaires pour habiller la chair de l’idée lambda, comme par exemple celui de la vision animiste…païenne, voire fétichiste...


          Par intermittence, ce dernier long argumentaire localisé se nourrit de forts accents nihilistes non violents, version que nous ne renions pas, étant entendu que la définition, encore et encore et une fois de plus, n’est pas univoque puisqu’elle distingue un versant non violent correspondant à une doctrine philosophique reconnue, et un versant violent, physiquement destructeur, diamétralement opposé au premier car voisin de l’apocalypse par ses préconisations.


          Une autre raison de « L’Impossibilité Aux Choses et à la Pensée En Propre » réside en ce que les Concepts structurant l’Idée chargée du transport de la représentation d’un objet par la Pensée Conscientielle, ces concepts-là, sont examinés à tort, d’un point de vue « étatique » ou en tant que forme synchronique et non comme un processus évolutif ou selon un aspect diachronique. Car, au même titre qu’un Grand Larousse modifie ses contenus sur la durée, un même concept évolue et dérive autant en extension qu’en valeur et attributs de son contenu in situ, pour acquérir successivement des connotations décalées de son sens primitif. 


          L’un des exemples le plus flagrant en est le suivant : 

         Habituellement, lorsqu’une nouvelle idéologie collective très insolite est en cours de devenir ou de fortification par le nombre croissant de ses adeptes en nombre, les derniers esprits à y adhérer (quelque soit par ailleurs le bien ou le non fondé de l’esprit partisan) sont ceux des individus appartenant aux catégories des cadres supérieurs, ou plus encore, en montant de quelques crans, à celles des élites les plus cultivées. En sus du fait qu’à cause des applications de cette nouvelle idéologie, ces catégories de personnes craignent pour la déstabilisation de leurs prérogatives venant de leur puissant statut social, cette hiérarchie s’explique par le fait que les concepts structurant leur jugement sont nettement plus fortement enracinés que dans les milieux populaires. Sur le fil du temps passé, la prégnance des concepts arrimés entre eux pour fixer « des valeurs acquises » formant une chaîne, y est considérablement plus solide. 

          Or, la solidité des convictions acquises par une « éducation antérieure » et un niveau élevé d’instruction de cette fraction sociologique de la collectivité, n’est pas forcément synonyme de l’intuition immédiate et transcendante, de la lucidité presque spontanée ou de l’intelligence pure des couches les moins instruites de la collectivité pour adhérer à cette nouvelle idéologie paraissant séduisante par le bon sens qu’elle revendique malgré ses carences flagrantes, mais qui, inéluctablement, par delà cela, sur le très long terme, selon un schéma immuable, est appelée elle-même à perdre de son intensité pour finalement s’éteindre au profit d’un nouveau corpus « de paradigmes ».
         De façon flagrante, à un ultima niveau scrutateur, en terme de processus placé sur une assez longue durée, l’aspect fixiste des concepts fait que ceux-ci ne convainquent pas plus que l’Idée sous-tendant ces mêmes concepts.
         Et c’est là une raison de plus, un présupposé supplémentaire permettant d’affirmer l’Impossibilité Chronique Aux Choses arrimées à la Pensée En Elle-Même.


          On le voit bien, la notion alpha, la définition oméga, porte en elle-même, en son cœur, une multiplicité de sens qu’on pourrait croire, chacun individuellement, contextualisé, mais qui, hors des contextes, dépend en fait de l’échelle d’observation, pluralité de sens inscrite dès l’amorçage de l’Idée en cours de développement, de construction au fil des phrases, pluralité de sens déjà là en tant qu’elle est « le Multiple s’opposant à l’Un Unitaire » défendu par cette Idée.

          Ces éléments signifiants opèrent donc comme un préconstruit ou une préformation des idées avant même qu’elles puissent aller à leur terme. Dans ses fondements intimes, l’idée lambda est en soi, structurellement, pour elle-même, une Relativité Pure, une non fiabilité pour l’Absolu Vrai. 
          


          Ce problème, selon nous majeur, des Catégories De L’Esprit qui, à raison, devraient être comprises comme un principe déformant la dialectique de type « hypothético-déductif », nous a convaincu que la seule façon pour l’Idée de sortir de son total enfermement, c’était de lui offrir la voie d’une poétique métaphorique, celle du sens figuré, grâce à une combinatoire différente des éléments de sens, grâce à une syntaxe hors norme, tout à fait atypique et contournée, accompagnée d’un flot lexical parfois proche de la profusion, destiné, lui aussi, à la fois, à procéder au "containment" des extrapolations de l'Idée, à la concentration de sa qualification par renforcement sémantique croisé interposé, et à noyer la rigidité très technique et formatée de l’exprimant habituel et institutionnel, ici présent, dont nous avons, malgré nous, gardé les traces et  qui à son insu et par sa manie irrépressible du cloisonnement étanche, fabrique un encodage trop étroit de l’Idée, l'empêchant de pouvoir dire ce qu'elle doit vraiment signifier.

          C’est là la raison de la forme choisie pour le texte principal « d’Automorphisme Permanent ».

Ce faisant du même coup, cela répond au souci de l’interdisciplinarité puisque nous sommes éloignés aux ¾ des chemins de la poésie, et au ¼ de ceux de la philosophie la plus orthodoxe.


Harnachés de notre intuition légendaire, voilà en conclusion et sous forme d’un inéluctable raccourci, l’ensemble des présupposés nous ayant conduits, après mûre réflexion, à décréter l’Impossibilité Aux Choses et à La Pensée Elle-Même, englobant leur enveloppe cosmique, Ces Choses arrimées à La Pensée étant imprégnées de la Propriété Paradoxale, cette dernière  surclassant et de loin, l’omniprésence du calamiteux principe contradictoire qu’aucun herbicide ne parvient jamais à éradiquer.   
           
        



Post-Scriptum :

          Décidément, la dialectique est tenace. On pensait en avoir définitivement fini de décrire l'Impossibilité De La Pensée Elle-Même. Il n'en est rien. Il y a une strate d'arguments supplémentaires pour renforcer la croyance en cette Impossibilité là. Et cette strate inscrivant aussi le pluriel comme lourd handicap dans l'élément de sens, relève d'un autre ordre de considérations convergentes et chevauchées, que celui précédemment invoqué. 


    Voici ce dont il s'agit : 

Lorsqu'en l'enroulant on remonte très très en amont et en ultime instance jusqu'à sa naissance, le processus évolutif de  "la vie"  par organismes successifs, subsumant genre et espèce, interposés, on perçoit ce processus comme un continuum fait du passage insensible d'un état  "de la chose"  au suivant,  puis on aboutit ensuite au stade ultime où se loge l'indétermination, ceci à cause de l'impossibilité absolue de distinguer vers la jonction, entre  " l'organique et l'inorganique, entre la matière inerte et la matière animée".  L'idée de vie perd donc son sens essentiel en même temps que grossit l'ambiguité de la frontière entre Inerte et Animé.   (Cf. Article 95 : page 8 à 14 : " Or çà, élargissant la prouesse des molécules formées d'associations entre des cations métalliques et un ligant organique ....     l'Idée en somme, s'abolit et se dénie d'elle-même : elle s'enroule autour de sa propre absurdité ".

          Ce faisant, au-delà même des moqueries bien grasses qui m'assaillent pour cette (Seulement Très Très Apparente) incongruité monumentale et iconoclaste,  je persiste à dire (en me calant sur le continuum évoqué depuis la perspective évolutionniste) que, mon perroquet n'est pas mon perroquet, mon chien n'est pas mon chien, ma femme n'est pas ma femme, car ils sont par héritage d'un passage insensible d'une espèce à l'autre, tous trois un peu gentiane, chanvre, colchique des prés, argile ou caillou. 
      
 La chose n'est donc plus la chose mais ce qu'on ignore de la chose, car elle est frappée d'une forme de pluriel qui dilue en nappe ses caractéristiques initialement supposées et tranchées. Le çà là n'est pas le çà là, mais ce qu'on ignore de çà. Ma femme n'est pas ma femme mais ce qu'on ignore d'elle. La détermination de la chose lambda est donc définitivement perdue. 


        Ma femme ne peut même pas être comprise comme une résultante ou comme un aboutissement architectural arrêté au présent, puisque le processus de l'évolution des espèces n'est pas encore terminé et qu'on ne sait pas à quoi  "une femme"  ressemblera dans  4 ou 5000  ans...


Or, le besoin inné de connaitre, de savoir ou de pouvoir percer les énigmes, d'analyser les phénomènes, de les disséquer pour rendre compréhensible leur intimité, et ce qui en découle, ce besoin inné là, ne se satisfait pas de l'Instanté ou de l'Instantanéité qui dirait la chose, mais au contraire réclame la durée indexée à la quiddité de la chose, exige la fixation définitive de la chose, autrement dit réclame son Essence-Même, synonyme de sa Consistance Intemporelle. 
        
 La détermination de la chose lambda, avons-nous affirmé, est donc définitivement perdue. 


Ce faisant, plus que les objets au sens étroit, les choses sont sémantiquement désignées et cadenassées par des définitions. Celles-ci deviennent, du coup, complètement factices alors qu'elles sont, intimement et en tant que  "catégories inéluctables",  les briques de l'Idée en cours de développement, occupant l'espace, ici ou là. L'Idée elle-même ou sa série, est mise à mal.
        
         
  Il s'agit ici d'une conséquence cataclysmique et incalculable, car l'ensemble des ponctuelles désignations sémantiques, des définitions et des notions est aboli de proche en proche par l'effet d'une réaction en chaîne fulgurante, et c'est non seulement le discours  "dans sa totalité universelle"  qui est faussé, mais c'est l'ensemble des logiques et de La Pensée Conceptuelle Elle-Même qui est faux. 

          
La Pensée devient donc impossible dans ses propres fondements et dans son projet. (Cf. Article 95, page 14 :  " Si la chose n'est pas la chose   ...    L'Idée en somme, s'abolit et se dénie d'elle-même : elle s'enroule autour de sa propre absurdité".)



                                                                                    Guy Paradoxe  


                                                                       Rédigé en 2014     Rectifié Fin 2015

                                                                                                                                 Version Définitive Janvier 2016

 



                                                                        






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