A l’issue de longues, pénibles et labyrinthiques « évertuations »
logiques étalées sur la copieuse durée,
je viens enfin de « conclure » à l’Impossibilité Aux Choses incluant
la Pensée, mais aussi comprenant mon Propre Être affublé d’une Essence
Supposée. (cf. article 93).
Ce faisant, je me suis attaqué sans le vouloir à une certaine Totalité
Cosmique, preuve que la Totalité par le jeu de son envers ou de sa non
réalisation est à la portée d’une Pensée Singulière capable de la circonscrire
(cf. article 9 : Avoir une Opinion Sur Tout).
Si je parle de « L’Impossibilité Aux Choses », j’indique que
chaque chose, séparément, ne possède pas les critères permettant de la tenir
pour définitivement consistante ou porteuse d’une valence vraie. En même temps
que j’indique sa non pertinence intrinsèque ou la localisation de son Non Être
Intime, je ne la reconnais pas comme élément élémentaire de connaissance ou de
savoir.
Or depuis son envers, cette Totalité Cosmique est Réunifiée Par
Extrapolation Légitime d’un prototype exemplaire vers la série des choses
puisque chacune des choses qui compose cette totalité serait sensée avoir les
mêmes caractéristiques fondamentales que la suivante pour pouvoir être validée.
Je viens donc de « démontrer »
« l’Impossibilité Aux Choses incluant mon Propre Être ainsi que la
Pensée En Elle-Même ». En même temps, je suis là, moi l’incertain de ma
propre personne, accroché au bord de ce « Monde » auquel je refuse de reconnaitre tout contenu
palpable, concret. Suis-je là ou pas là mais encore là ???
Cette présence fugitive qui respire en un lieu oméga à l’instant alpha, me
paraît spontanément relever d’une évidence en même temps que d’un mystère au
profit de l’absence. En tout cas il se passe bien quelque chose en cette infime
et insignifiante localisation spatiale ou cosmique.
Comment ce quelque chose est-il compatible avec l’Impossibilité venant
d’être déclarée ?
Assurément, une contradiction de niveau élémentaire ou ordinaire ne se loge
pas là tant elle est inhabituelle et insolite.
On doit y voir plutôt le Plus Grand Paradoxe De Tous Les Temps, placé, en
même temps, comme un Contre-Paradoxe Essentiel sur l’écoulement des heures.
« L’Impossibilité Aux Choses et à La Pensée En Propre », semble
finalement se rétrécir à mon individualité pour dire : « Je n’y vois
définitivement pas clair ». Et le quelque chose qui se passe à cause d’un
moi incertain semblant être surajouté en externe à la scène, dit aussi :
« Je n’y vois pas clair ». Il y a là un renforcement par doublement
de l’effet paradoxal du Plus Grand Paradoxe de Tous Les Temps agissant comme un
Contre-Modèle, un Contre-Paradoxe Monumental, ceci par l’addition de deux
paradoxes séparés ayant la même structure…
En même temps que Le
Pluriel Est Inscrit Dans L’Un, Le Discernement excède toujours le contenu de
l’explication, même la plus incontestable à propos de la chose.
Ci-gît l’ultima-niveau de
l’Impossibilité A Fixer Les Choses, et donc de l’Impossibilité à croire dans
l’Absolu Réel.
Guy Paradoxe
Rédigé en 2014
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